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| Sujet: Jamy ♥ [OVER.] Ven 28 Mai - 19:52 | |
| >> San Francisco Academy << » Votre personnage : Jamy October Kane ; (Ashlee Simpson ♥)
Poste Vacant : Oui [] Non [X]
Double Compte : Oui [] Non [X] ( Dracula, niarf )
Nom : Kane Prénom : Jamy.October; Surnom : /
Lieux & Date de naissance : Si seulement elle le savait, elle vous le dirait bien volonté, je suppose; Age : 17 ans; Orientation sexuelle {Homo, Hétéro ou Bi}: Hétéro; Groupe souhaité : Cheerleaders;
» Histoire : {8 lignes minimum} Il pleuvait. La pluie n'arrêtait pas de tomber, les larmes aussi; et une jeune femme venant tout juste d'avoir son permis peinait à avancer, sa visibilité étant réduite. Elle conduisait peut-être un peu trop vite, mais son esprit était occupé ailleurs. Elle fuyait, elle s'échappait; elle avait été trompée, elle avait trop vite aimé. Maintenant, elle avait été abandonnée. Alors elle poussait à fond le moteur de sa petite voiture, la vue brouillée par ses larmes. Elle ne savait pas vraiment où elle allait, mais elle aspirait à une vie meilleure que celle qu'elle avait eu jusqu'à présent ; Car, en sotte romantique, cette jeune femme dont on a aujourd'hui oublié le nom s'était mariée sitôt le lycée terminé, et s'était mariée à un parfait inconnu. Un an après, elle le regrettait. Oh, oui, elle le regrettait; elle aurait dû réfléchir, refuser la demande de son amant et continuer ses études. Aujourd'hui, elle aurait sans doute un boulot, une vie stable, et un avenir. Car elle savait pertinemment que tout espoir se terminait aujourd'hui pour elle. Ou, peut-être pas tous. Elle s'en rendit compte quand un cri de bébé, suivi d'une série de gazouillis retentit à l'arrière de la voiture. Elle sourit, et sans réfléchir, se retourna. La voiture continua d'avancer, tout droit, sans tenir compte du virage approchant; et lorsque la jeune femme souriait d'un air épanoui, séchant quelques secondes ses larmes devant le joli sourire du bébé, eut un éclair de lucidité et se retourna, il était trop tard. Il y eu un énorme craquement, la voiture bascula. Et la jeune femme se retrouva 3 mètres plus bas. Avant de monter haut, bien plus haut, parmi les anges; 3 Février 1993; « Oh, regarde, chéri !, s'exclama Mme Kane, émue.Elle avait cru perdre tout espoir quand les examens l'avaient révélée stérile. Elle pensait qu'elle ne serait jamais assise sur une terrasse, jouant joyeusement ses enfants, puis ses petits enfants; Et maintenant, après des mois et des mois d'attente, elle avait cru s'évanouir quand un centre d'adoption lui avait téléphonée, pour lui dire qu'une petite fille l'attendait, attendait de l'amour, attendait une famille; Et que cette famille, ce serait Mme Kane et son mari. Mme Kane tendit les bras, et serra fort contre elle la petite fille, ce joli bébé que l'assistante sociale venait de lui remettre. Emerveillée, elle regardait l'enfant jouer avec une mèche de ses cheveux. « Oui oui, marmonna son mari, visiblement moins convaincu que sa femme que ce bébé était " merveilleux. Il leva les yeux au ciel, tandis que Mme Kane continuait de s'émerveiller devant le joli enfant. Lui, il ne le voulait pas, avoir un bébé; mais face à la dépression de sa femme, il n'avait pas eu d'autre choix que d'accepter. Il craignait le rôle de père, car, s'il n'en parlait à personne, il avait quelques petits problèmes d'alcool. Il lui arrivait souvent de rentrer au milieu de la nuit, éméché, et d'insulter copieusement tous ceux qu'il croisait; mais Mme Kane faisait semblant de dormir, ne disait rien. Et son mari, lui, pensait qu'elle n'était pas au courant, chacun se taisant en pensant protéger l'autre. Il secoua la tête pour effacer ces sombres pensées, et rentra à la maison pour s'enfermer à la cave; de là, il sortit une bouteille d'alcool d'un endroit que lui seul connaissait. La sortit. But. Encore. Toujours. Et lentement, sombra à nouveau.1994; 1995; 1996; 1997; 1998; 1999; 2000... Jamy avait maintenant 7 ans. Elle était raisonnablement heureuse, même si sa mère était morte il y a 3 ans, et si elle ne voyait jamais son père, qui prétendait tout le temps être en voyage d'affaire. Jamy était indépendante, se préparait à dîner toute seule, gérait la maison seule, avait des amies; sa vie n'était pas parfaite, mais elle s'en contentait. Malgré la coupure sur sa lèvre, qu'elle s'efforçait d'oublier. Elle était apparue hier, quand Jamy avait eu la mauvaise idée de veiller un peu tard ; Il était 1heure du matin, et elle n'arrivait pas à dormir, guettant le retour de son père. Quand il est arrivée, elle a couru à sa rencontre; et l'avait très vite regretté quand son père lui avait crié dessus, qu'elle n'était pas sa fille, qu'il l'avait adopter et qu'il n'aurait jamais du garder cette bâtarde. Puis il l'avait frappé. 2, 3 fois. Avant de s'enfermer dans la cuisine, pour ouvrir une autre bouteille, sans doute. Et ce matin, il était reparti, sans un regard pour l'enfant blessé qui préparait son petit déjeuner. Et ce petit manège continua. Dès que le père de Jamy la croisait, il la frappait ; cela devint une habitude, même quand il n'était pas sous l'emprise de l'alcool. Jamy s'était habituée, et même si elle se rendait compte que cette situation était unique dans son école, elle ne comprenait pas pourquoi les gens la regardaient bizarrement, quand elle sortait pour aller faire les courses. Peut-être était-ce dû à ses hématomes, ses cocards, ses brûlures, ses coupures ? Va savoir. Elle s'était formée une carapace, désormais, et ne montrait plus sa peine, qui excitait encore plus son père et le convainquait de frapper un peu plus fort. ; Jamy a 15 ans. Elle est tombée amoureuse, elle est heureuse, elle arrive à oublier quelques peus les tourments que son père lui fait subir. Malheureusement, son petit ami, que dis-je, l'amour de sa vie, a lentement sombré dans la débauche, lui aussi. Ils étaient ensemble depuis plus d'un an, quand Jamy, horrifiée, s'est rendue compte qu'il buvait. Elle a donc été prise d'une terreur irrépressible, que le souvenir de son père éméché, tel qu'elle le voyait chaque soir, ravivait. Elle s'est disputée avec Tom, son amour, et malgré sa passion pour lui, l'avait quitté. Elle ne s'était pas rendue compte qu'il était fragilisé, et qu'en le quittant, elle le projetait dans le gouffre ; Tom s'est tranché les veines une semaine après leur dispute. Jamy ne s'en est jamais réellement remise, et une plaie béante ronge lentement son coeur. De temps en temps, une odeur, un paysage, lui rappelle sa relation idyllique avec lui, et elle est obligée de nouer ses bras autour de son ventre pour continuer de respirer et survivre. Un an plus tard, elle a fugué de chez elle, a vécu un an dans la rue, puis a décidé de s'installer ici. » Physique : Jamy est grande, 1m75, mince, jolie, aux formes généreuses mais sans la rendre provocante; Elle aime changer régulièrement de coiffure, passer des cheveux longs, ondulés et bloncs, au dégradé court, raide et roux. Elle a de jolis yeux gris, toujours joyeux, et a un style vestimentaire bien à elle; Non, en fait, elle n'en a pas. Elle s'habille comme bon lui semble, selon son humeur, ses gouts journaliers, ses envies inexplicables. Et le regard des autres, bien qu'il soit souvent rempli d'admiration pour cette fille haute en couleur, elle n'en a cure.{4 lignes minimum}» Caractère :{4 lignes minimum}Vous pourriez croire que, vu son passé, Jamy serait du genre dépressive, timide. Et bien non, vous avez faux. La mort de Tom lui a appris à être toujours joyeuse, extravertie, réconfortante; elle était pleine d'énergie, bondissait sans arrêter de rire et de parler. Elle empêche souvent les gens de sombrer dans la dépression, les rattrape avant qu'ils fassent le pas de trop et commettent une action regrettable. Comme elle n'a pas su le faire avec Tom. Mais lunatique, elle s'énerve souvent trop facilement, et très colérique, peut frapper sans hésiter, que ce soit filles ou garçons, avec son poing ou avec une chaise. Quand on l'énerve, on l'énerve. Cette fille haute en couleurs n'a quand même pas eu souvent à frapper, car elle est respectée et plutôt populaire. Pourtant, elle reste simple et a choisi de devenir Cheerleader, pour partager son énergie et sa joie de vivre. » Derrière l'écran :Prénom : Age : 237 ans. Oui oui, je suis un vampire. Présence sur le forum : 7/7j. Normalement. Comment avez-vous connu San Francisco Academy ? Grâce à ma Justinouninouchette d'amûûûûûr <3 Et que pensez-vous du forum ? Bello x3 Est-ce votre premier RPG ? Meuh tu rêves toi Si non, veuillez nous donner un exemple de vos RP dans le spoiler ( lien du forum). Pour voir votre niveau. Héhé. C'est nul, c'est pour un RP équin, je l'ai jamais posté, mais c'pas grave, hein ? - Spoiler:
Come.Back ♪
J’avais été amenée à m’absenter quelques temps ; je m’en voulais, vis-à-vis de Paradoxal, notamment parce que nous avions à peine eu le temps de nous connaître. Je ne savais pas vraiment pourquoi cette soudaine envie de m’isoler, de me remettre en question ; mais je ressentais, au fond de moi, que cela pouvait tout changer. Je le savais dès que mes sabots avaient foulé le sol, et je le savais toujours pertinemment quand j’étais arrivée dans une petite grotte, au milieu d’une clairière. J’y avais à boire, à manger, et j’avais passé mes journées à réfléchir. Je m’étais rendue compte d’une chose : ressasser le passé et les souvenirs ne servaient à rien. Nonobstant la promesse que je m’étais faite d’essayer de ne plus y penser, il m’arrivait d’avoir quelques petites faiblesses – je ne suis qu’une jument, après tout. Puis, me repassant mentalement les erreurs que j’avais pu faire, je me suis rendue compte que mon comportement, parfois, aurait pu faire souffrir. D’une certaine façon, je n’y avais d’abord pas cru – je ne voulais pas y croire. Perplexe, je me demandais comment ce qui était pour moi une manière de passer le temps, de jouer, pouvait faire souffrir quelqu’un d’autre. Et j’essayais d’ignorer cette terrible réalité : je faisais souffrir, inconsciemment, pour montrer aux autres ce que c’était. J’avais souffert, pour ne pas me sentir seule, je voulais faire souffrir, que les autres ressentent l’abandon, et ressentent cette plaie béante que j’avais au fond de mon cœur. Cela me pétrifia de me découvrir une telle cruauté cachée. Je ne sais combien de temps j’avais passé à réfléchir dans cette petite clairière – des jours, des semaines, qu’en sais-je ? Sans doutes quelques mois, peut-être plus. Le temps s’était arrêté, et les découvertes se succédaient. Je sentais que j’allais changer, maintenant j’étais persuadée que je devais changer. Cela pouvait paraître sot, mais cette révélation me frappa. Et l’envie irrépressible, insensée, de revoir du monde m’a reprise. Une impression d’urgence me força à repartir, à quitter ce havre de paix où je m’étais isolée, pour revenir auprès des autres équidés. Mais ce n’était pas la même Symphæ qui revenait ; c’était une nouvelle jument, toute neuve, avec une autre vision du monde. Là où les autres voyaient obscurité, j’apparaissais, petite lumière vive qui apprenait l’optimisme. Je regardais la vie avec philosophie, apprenant un peu plus de mes erreurs chaque jour. J’en étais arrivé à un niveau de patience et de calme qui m’étonnait moi-même. Je ne ressentais plus vraiment de peur. Je provoquais la mort, m’en défiais ; et pour l’instant, peut-être parce que je la regardais dans les yeux, elle m’évitait. Mais je restais quelque peu naïve, restes de mon ancien visage. J’étais insouciante, et prête à croire n’importe qui me promettrait une vie heureuse. Car je devais combattre le gouffre du mépris permanent prêt à m’engloutir au moindre faux-pas. Et ce combat, je l’enfouissais tout au fond de moi.
Et je marchais, avide de nouvelles rencontres, de nouvelles découvertes ; je redécouvrais la vie. Et puis, j’ai senti ton odeur. Surexcitée, je n’avais plus qu’une idée en tête – te revoir. J’ai suivi ta trace. J’ai marché, nuit et jour, mais telle une ombre, tu m’échappais à chaque fois. Et c’est alors que j’allais abandonner, une nuit sans lune, que je te revis. Tu étais face à moi, et j’eus tout d’abord l’impression que tu ne me reconnaissais pas. Mais mes peurs s’évaporèrent quand tu me souris. Je titubais lentement jusqu’à toi, hésitante. J’étais tellement heureuse de toi revoir ! Mais toi, que pensais-tu de mon absence ? Et si tu m’en voulais ? Incertaine, je me rendis compte avec un temps de retard que j’étais assez proche de toi pour te frôler, maintenant. Et mes naseaux franchirent le pas, te touchèrent, si doucement que je n’étais pas sûre que tu le sentes ; Et je bredouillai, m’emmêlait dans un trop-plein d’émotions, et enfin, murmurant si bas que je m’entendis à peine : « Paradoxal… » Un sourire souleva les commissures de mes lèvres. J’étais heureuse. Mais une part de moi, d’un côté, s’en voulait d’être partie. Je m’étais rendue compte que la machine avait fait des siennes et nous avait changés d’endroit. Mais je n’y avais prêté qu’une vague attention, toute excitée de revoir les miens que j’étais. Mais je me demandais si les terres avaient été les seules à changer. Peut-être que Paradoxal – Mon Paradoxal, l’étalon auquel je m’étais autant attachée alors que je le connaissais à peine, que j’ai rapidement considéré comme un grand frère – avait changé, lui aussi. Je chassais ces réflexions de ma tête. Je regrettai de plus en plus d’être partie, terrorisée à l’idée des changements qui avait pu opérer. Non, je devais chasser ces idées sombres de ma tête, les repoussants tout au fond de mon subconscient– sans doute avec mon combat permanent, pour oublier. Toutes mes peurs, je ne devais y penser. Je relevai mes yeux, que j’avais inconsciemment baissés, et les dirigeai vers ton visage. Je continuais, d’un côté, à redouter ce que j’apercevrais sur ton visage, mais le sourire que tu m’adressais était authentique. Je lâchai un soupire inaudible de soulagement. Tout paraissait comme avant. J’étais la seule à avoir changé, en fin de compte. Autre chose ? Ceux qui me reconnaissent, parce que vous me connaissez surement tous, ils auront droit à un bonbon. Ya un code à mettre quelque part dans le formulaire ? Je vois pas où Bon, je mets ici : OK by Conrad J. Reed |
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